Publié le Jeudi 19 mai 2011 à 16h12.

Communiqué du NPA. Strauss-Kahn démissionne, le FMI affameur des peuples reste.

La démission de D. Strauss-Kahn n'est que la suite logique de son inculpation pour agression sexuelle, tentative de viol sur la personne d'une femme de chambre.

Sous sa présidence, le FMI s'est évertué à élaborer des plans pour faire payer la crise du système capitaliste aux travailleurs et aux peuples. La dette publique, rançon des dizaines de milliards d'euros versés par les gouvernements pour le sauvetage des banques, s'est envolée.

En Grèce, au Portugal, en Irlande, en Roumanie la facture s'est appelée réduction des salaires et des pensions, pouvoir d'achat dégradé, recul de l'âge légal de départ en retaite, crédits publics annulés, privatisation des services et des biens publics.

Mais, après la première vague de plans d'austérité, une seconde purge est en préparation, concernant notamment la Grèce. Pour la période 2010-2015, c'était 23 milliards d'euros d'économie que le peuple grec devait supporter.

Aujourd'hui, le FMI met la pression pour en rajouter une couche supplémentaire avec comme conséquence la fermeture d'écoles, des suppressions dans le secteur de la santé, notamment.

C'est pourquoi, D. Strauss-Kahn parti, la politique de sauvetage du système capitaliste sur le dos des peuples reste et il s'agit de construire les mobilisations au niveau international pour s'y opposer.

Le 19 mai 2011.