Laurence de BOUARD et les candidats de « VraimenT A Gauche !, liste unitaire, anticapitaliste et pour une écologie radicale » apportent leur soutien à la grève reconductible des salariéEs de l'entreprise Saupiquet de Saint-Avé entamée le 8 février 2010. Alors que la fermeture de l'usine sera effective en juin 2010, les dirigeants de cette entreprise ont décidé d'assortir une partie de la prime de licenciement à la « bonne continuité » de la production. Syndicats et salariés ont donc décidé de refuser ce chantage. D’autant plus, qu’il y a un an la direction avait déjà de demander aux salariéEs d’accepter le départ d’une ligne de production en Italie en leur promettant de ne jamais fermer l’entreprise.Pour notre liste, Saupiquet, filiale du groupe italien Alimentari Bolton est le symbole même de ce capitalisme dur, ultralibéral qui broie les salariéEs et les territoires au profit des seuls intérêts de la multinationale et de ses actionnaires. Ils licencient alors que les bénéfices sont substantiels (6 millions en 2009). Ils licencient alors qu'ils n'ont jamais investi dans cette usine. Ils licencient alors qu'ils ont bénéficié de subventions européennes notamment. Ils licencient et veulent encore essorer les salariés jusqu'au bout en agitant la carotte de la « prime de bonne conduite ».Une fois de plus, « les patrons voyous » veulent faire payer la crise aux salariés, sans aucun égard pour leurs futures conditions de vie, leurs situations familiales. Tous ensemble, travaillons à la convergence des luttes , exigeons l'annulation des suppressions de postes et la création d'une loi d'interdiction des licenciements.Non à l'arrogance de ce patronat qui méprise les salariés et de leur famille, qui pourtant l'ont enrichi depuis une decennie. Nous exigeons le maintien sans condition de la prime de licenciement dans son intégralité telle qu'elle a été négociée.Carhaix, le 13/02/2010