2009 laissera le souvenir d’une grande injustice : 23% d’augmentation du taux de chômage nationalement, 28.6% dans notre région, tandis que le CAC 40, lui, gagne 23%. Une minorité s’enrichit en faisant payer la crise aux travailleurs. Il est temps d’imposer une autre répartition des richesses ainsi qu’une répartition du travail entre tous.La course effrénée aux profits utilise les gains de productivité non pas pour soulager les salariés et diminuer leur temps de travail, mais pour rémunérer les actionnaires. Quand le système entre en crise, les politiques s’empressent de débloquer l’aide publique pour les entreprises au détriment des services publics. Ainsi, pour 2010, 35000 postes seront supprimés dans la fonction publique.Les licenciements touchent de plein fouet la Franche-Comté avec, pour s’en tenir à quelques exemples, 500 licenciés à Smoby, 6000 suppressions de postes prévues à Peugeot, 122 licenciements programmés à Faurecia ... Ce n’est pas en dilapidant l’argent dans des subventions aux entreprises, comme le fait la majorité socialiste du Conseil régional, que la situation va changer mais c’est en interdisant les licenciements. Les licenciements sont des choix conscients du patronat qui considère les salariés comme une variable d’ajustement pour maintenir ses profits. Leur interdiction est donc une lutte juste et nécessaire.Le chômage de masse constitue une arme de ce même patronat pour imposer les bas salaires, la flexibilité et des conditions de travail inhumaines. Face à lui, nous exigeons un salaire minimum de 1500€ nets et 300€ d’augmentation pour tous.Aujourd’hui, pour gagner encore en profit, ce sont les retraites qui sont attaquées, en allongeant la durée de cotisation. Il faudra nous battre pour prendre sur les marges des actionnaires et imposer le droit à la retraite complète après 37,5 annuités de cotisation et l’âge de départ à 60 ans ou 55 ans pour les emplois pénibles.