Le jeudi 25 septembre, le comité jeunes de Paris 1 avait prévu d’organiser un meeting de solidarité avec la Palestine, avec la participation de Julien Salingue et d’Alain Pojolat. L’autorisation nous avait été donnée, de manière écrite, par l’administration, ce qui nous avait permis de commencer à en faire l’annonce largement dans la fac. La préparation s’est très bien passée, le sujet avait plutôt l’air d’intéresser largement les étudiantEs.
C’est donc avec stupéfaction que, la veille du meeting vers 19 heures, nous avons appris la volonté de la direction de l’université Paris 1 de l’interdire. Cette annonce, arrivée par mail, avec pour seule justification le fait que ce soit l’initiative d’un parti politique, montre bien que l’administration ne s’attendait pas à ce que ce meeting intéresse autant de gens. Nous n’avions pourtant laissé aucune ambiguïté sur le fait que c’était une autorisation demandée par le NPA.
Pour nous, cette interdiction s’inscrit dans la continuité de la restriction des libertés politiques et syndicales à Paris 1 et, plus généralement, de la répression du mouvement de solidarité avec la Palestine. Nous avons donc décidé d’y répondre, en associant largement autour de nous les organisations mais aussi les étudiantEs. En quelques heures, une pétition a été signée par près de 300 personnes, et un tract unitaire distribué.
Face à la pression, l’université a fini par céder. Ils n’ont pas reculé sur l’interdiction, mais ne nous ont pas empêchés d’entrer dans l’amphithéâtre que nous avions réservé. Heureusement, d’ailleurs, parce que le mouvement de soutien a permis de faire venir plus de 170 personnes à ce meeting, bien plus que ce que nous espérions.