La nouvelle est tombée en fin d’été, Transdev, filiale de Veolia environnement et de la Caisse des dépôts, vient de céder toutes ses participations dans le tramway de Jérusalem à des investisseurs israéliens. Rappelons que sa participation était de 5 % dans le consortium propriétaire des équipements et que la société était actionnaire à 100 % de Connex Jérusalem l’opérateur du tramway. En août 2013, déjà Alstom avait dû revendre ses 20 % de participation dans Citypass à des investisseurs israéliens.
C’est une victoire significative pour isoler l’État colonial d’Israël, l’aboutissement d’une campagne lancée en 2007 contre la participation de Veolia à la colonisation, en particulier par le développement du tramway colonial de Jérusalem. Ce retrait de Veolia risque de s’avérer fort coûteux pour une entreprise qui avait fait un bien mauvais choix en investissant dans un projet qui de toute évidence violait le droit international. On l’a vu tout récemment avec Orange : le désengagement, fût-il pour une simple licence de marque, a toujours un coût. Que les entreprises françaises et le gouvernement se le tiennent pour dit.
Dans tous les cas, c’est une avancée qui s’inscrit dans le cadre du mouvement international BDS (Boycott désinvestissement sanctions) qui marque ainsi un nouveau point. La mobilisation continue.