Le NPA Paris 20e fait son cinémaUne grève victorieuse de 40 jours menée par des travailleurs immigrés à l’usine Citroën d’Aulnay en 1982, mettant fin au règne de terreur du syndicat maison : voici le sujet de Haya !, l’excellent documentaire de Claude Blanchet que le NPA a projeté le vendredi 16 novembre dans un bar de Ménilmontant à Paris. Menace de fermeture du site, aujourd’hui PSA, ou discriminations racistes, les débats que le film et l’actualité soulèvent sont nombreux.Autour d’un film et dans une ambiance conviviale, nous avons voulu nous adresser à de nouvelles personnes, et retrouver des sympathisantEs et d’anciens membres. Résultat : une trentaine de personnes ont pu échanger avec notre invité, Mogniss Abdallah, journaliste et réalisateur, dont un bon tiers de non-membres, amiEs, collègues et quelques-unEs attiréEs par les tracts et affiches.Un film d’une heure, suivi de 45 minutes de débat, puis un pot dans le bar pour des discussions plus informelles. Un seul regret, exprimé par plusieurs, celui de ne pas avoir invité un tel ou un tel car « il ou elle aurait vraiment apprécié le film et l’ensemble de la soirée ». Pas trop d’inquiétude, nous allons bientôt remettre ça.Le Jura et Notre-Dame-des-Landes : l’Est soutient l’OuestÀ l’appel de la Confédération paysanne, une quarantaine de personnes (citoyens, Attac, confédération paysanne, NPA, PG et Terre de liens) se sont retrouvés à Lons-Le Saunier (39) pour manifester leur soutien aux résistantEs au projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes.ToutEs étaient là pour s’opposer à la disparition des terres agricoles, sujet d’actualité dans le Jura comme partout en France (construction d’autoroutes, LGV, zones commerciales,…). L’un des mots d’ordre était « des légumes, pas du bitume ». Les manifestantEs ont investi le local du PS pour y construire un avion à l’aide de gravats et ont ensuite obstrué la porte avec des blocs de béton. Puis ils se sont rendus au centre ville en distribuant des tracts annonçant l’action du 17 novembre à NDDL.Contre les sanctions à La Poste (Guyancourt – 78)Le 14 novembre, Aurélien, facteur à Guyancourt, était convoqué devant la CCP (commission consultative paritaire) de La Poste, pour « prise de parole inadéquate », risquant le licenciement pur et simple, pour avoir comme d’autres postiers, protesté contre les « réorganisations » des centres de tri et des bureaux. Impulsée par le NPA 78, une campagne de soutien a été lancée, avec la mise en place d’un collectif unitaire local regroupant aussi ATTAC, la FASE, les MJS, le PG et Sud Virgin. Les pétitions et distributions de tracts ont rencontré un certain écho, à la fois pour défendre Aurélien, l’exercice du droit syndical et le service public. Les syndicats de La Poste défendent Aurélien, mais hésitent à sortir du cadre strictement syndical de l’entreprise. C’est pourtant nécessaire, comme l’a souligné Olivier Besancenot dans une déclaration publique de soutien : « L’unité de toutes les organisations syndicales, politiques et associatives du mouvement ouvrier est nécessaire pour défendre les postiers, le service public et l’exercice du droit syndical ». À l’appel du collectif, une cinquantaine de postiers et de militants se sont rassemblés devant le siège départemental de La Poste à St-Quentin-en-Yvelines pour exiger qu’aucune sanction ne soit prise. La décision sera connue d’ici quelques jours, mais d’autres postiers sont aussi menacés.