Publié le Mardi 13 octobre 2009 à 17h12.

Communiqué du NPA. Se mobiliser contre la casse du service public d'éducation.

Ayant endossé le costume de ministre de l'éducation, N. Sarkozy s'est évertué à faire croire qu'il allait moderniser le lycée.

Son but était surtout de faire semblant afin de ne pas entrainer de nouvelles manifestations de lycéens à quelques mois des élections régionales.

Sa réforme essentielle : les suppressions de postes, que ce soit des postes d'enseignants, de conseillers d'orientation ou de personnels affectés à l'entretien et à la vie des établisements. Depuis le budget de 2008, ce sont 40 700 postes, en incluant le projet de budget 2010, qui disparaissent dont 14 000 sont des postes de stagiaires IUFM. Sarkozy se situe bien dans la droite ligne de sa lettre aux éducateurs en septembre 2007 quand il promettait une école avec « moins d'heures de cours » et des professeurs « moins nombreux ».

Ce qui veut dire que les 2 heures d'accompagnement obligatoire entraineront obligatoirement un surcroit de travail pour les personnels ou un recours à des personnels précaires.

Quant à l'orientation, le vrai problème c'est l'inadéquation entre les voeux formulés et les places offertes avec comme résultat le non respect du choix des jeunes et leur affectation dans des formations par défaut, comme c'est le cas à cette rentrée 2009 avec la mise en place des Bac Pro 3 ans et la suppression des BEP.

Ce discours s'inscrit dans la stratégie élyséenne de communication consistant à occuper tous les terrains et tenter de faire croire que les mobilisations n'arrêtent pas « les réformes » de Sarkozy.

La dégradation du service public d'éducation qui vient, en grande partie, des suppressions massives des postes de personnels titulaires doit être stoppée.

Personnels, lycéens, parents doivent unir leurs efforts pour et retrouver le chemin des mobilisations contre la casse du service public d'éducation.

Le 13 octobre 2009.