Nous refusons le statut de salariés kleenex chez Faure et Machet de Woippy.
Le cadeau de Noël 2008 des employés de la plate forme logistique Faure et Machet de Woippy est similaire à celui des sidérurgistes de Gandrange une année auparavant. Le produit est higt tec et en même temps très classique.
C'est le couperet des licenciements emballé dans un Plan (PSE), hypocritement dénommé sauvegarde des emplois alors qu'il s'agit à l'inverse d'un vulgaire plan antisocial. La direction du groupe a décidé de supprimer 240 emplois avant avril 2009, et menace de fermer l'ensemble du site en 2010 suite à la décision de la multinationale américaine Hewlett Packard, de concrétiser son projet de délocalisation en Asie. Il y a quelques années, elle avait investi dans une ligne de production au sein du site de FM en imposant ses règles et ses normes de dépendance. Cette dépendance exclusive est aujourd'hui un prétexte commode pour justifier toute décision de la part de FM. Dans le secteur des prestataires de logistiques, les règles d'utilisation des salariés sont essentiellement faites de souplesse et de subordination à une organisation du travail très flexible. A Woippy, ces règles et des salaires bas de gamme ont permis d'importants gains de productivité pendant de nombreuses années. Les familles Faure et Machet en sont les principaux bénéficiaires avec l'augmentation constante du chiffre d'affaire du groupe. Elles ont vu leur fortune personnelle évoluer de 100 millions d'euros en 2005 à 150 millions d'euros en 2007.
Aujourd'hui, Les salariés n'ont pas à être les victimes des variations et des ajustements de stratégie des groupes. Ils ne sont pas jetables comme des kleenex et doivent obtenir le principe de droits garantis avec le maintien de leur salaire en cas de restructuration.
Le Nouveau Parti Anticapitaliste est totalement solidaire des salariés de Faure et Machet et soutiendra toutes leurs initiatives de lutte dans les semaines à venir.
Metz , le 21 décembre 2008