À Cancun au Mexique, la Conférence des parties n°16 de la Convention cadre des Nations unies sur le changement climatique (CCNUCC) se déroule du 29 novembre au 10 décembre. Au cours de cette conférence, l’ONU tente de donner un nouveau souffle aux négociations sur le changement climatique, après le sommet de Copenhague dont l’accord final, au contenu très limité, n’avait été signé que par 138 pays et constitue un échec sur le plan des négociations. Il faut cependant beaucoup d’imagination pour penser qu’un accord ambitieux et solidaire, s’attaquant aux véritables responsables de la crise climatique, sorte de la conférence de Cancun. Alors qu’une politique climatique radicale basée sur la justice sociale est de plus en plus urgente, on ne peut que compter sur la force et le développement des mouvements sociaux et environnementaux. Le sommet de Cochabamba d’avril dernier et les marches populaires et indigènes qui convergeront à Cancun sont des éléments qui font partie de la construction de ce mouvement international pour la justice climatique, mouvement qu’il s’agit de poursuivre aux quatre coins du globe.