Alors que les licenciements, les fermetures d'entreprises n'en finissent plus, que les conditions de vie sont de plus en plus difficiles, surtout pour les plus fragiles, que le chômage et les inégalités ne cessent d’augmenter François Hollande est allé en Grèce pour vanter sa politique économique. Il ne manque pas d’air le personnage !
Face à une Grèce exsangue, une population qui voit ses conditions de vie se dégrader, qui connaît un chômage à prés de 27 % et où le désespoir et la misère frappent les plus démunis, Il a déclaré avec cynisme que des mesures de soutien à la croissance était indispensable, affichant un optimisme pour le moins hors de propos tout en défendant les intérêts des multinationales françaises. N’a-t-il pas promis à la Grèce de lui donner les moyens de rechercher le pétrole qu'il pourrait y avoir en mer Egée pour le compte de ...Total ? On croit rêver.
La politique imposée par la troïka saigne les travailleurs et les peuples, ruine l'économie et Hollande fait l’histrion en vantant le soutien à la croissance.
Pour enrayer cette régression économique et sociale orchestrée par l'Europe capitaliste il n'y a pas d'autre issue que d'annuler la dette, nationaliser les banques pour libérer l'économie du parasitisme de la finance. Une politique qui doit s'en prendre aux intérêts des classes dominantes au lieu de s'y soumettre.
Montreuil, le 19 février 2013