Mardi 1er juin, 200 salariéEs de Renault se sont retrouvés devant le centre de recherche et développement de Renault à Guyancourt (Yvelines), pour dénoncer les suppressions d’emplois et externalisations de postes. Nous publions le compte rendu de la CGT Renault Lardy.
«On est là, on est là, même si Le Borgne [directeur de l’Ingénierie Renault] le veut pas, nous, on est là » : c’est avec ce chant que nous avons manifesté aujourd’hui devant et dans le Technocentre pour exprimer notre colère contre l’externalisation forcée des 27 de la maintenance.
Faire converger nos luttes
Environ 200 personnes se sont mobilisées, dont 70 de Lardy, des salariés d’Aubevoye, de Villiers-Saint-Frédéric, du Technocentre, de Cléon, du Mans, de Sandouville. Pour montrer que nous ne lâchons pas l’affaire, que nous sommes prêts à poursuivre la mobilisation pour défendre nos emplois et à faire converger nos luttes.
La direction a une nouvelle fois refusé de rencontrer une délégation composée de représentants du personnel et de salariés de la maintenance, prétextant que ceux-ci pouvaient trouver du soutien et des informations auprès de leur hiérarchie et de leurs RH, quelle mauvaise blague !
Alors, c’est clair, pour leur faire ravaler leur mépris, il va falloir hausser le ton, poursuivre la mobilisation en convainquant nos collègues de nous rejoindre dans la lutte. Fonderies, usines, ingénierie, nous subissons les mêmes attaques, construisons une riposte commune avec des grèves qui s’étendent pour que la peur change de camp !