Le 24 juin, ce sont près de 600 salariéEs des grands magasins parisiens et des commerces environnants qui se sont rassemblés rue Caumartin, à l’appel du CLIC-P et de plusieurs syndicats du BHV, des Galeries Lafayette et du Printemps.
Ce débrayage fait suite à l’annonce par Fabius, le 19 juin dernier, de voir étendre le travail dominical à l’axe Haussmann ainsi qu’aux grandes gares, le tout au nom de la réussite touristique de la France, pourtant déjà première destination mondiale…Quelques jours seulement après la dite annonce, cette mobilisation massive montre bien l’ampleur du rejet vis-à-vis de ce projet parmi les salariéEs, qui criaient non seulement à la trahison du gouvernement mais ont fait preuve de détermination : d’abord en bloquant la circulation sur le boulevard puis en défilant dans le Printemps et les Galeries Lafayette en dépit du blocage des portes par les vigiles.
Pour une riposte sur la duréeFort de ce succès, le CLIC-P a donné rendez-vous le 1er octobre prochain pour une assemblée générale des travailleurs du commerce parisien. Il s’agit d’élaborer la riposte sur la durée afin de mettre en échec le projet de loi sur le travail dominical qui sera examiné à l’automne.Face à une attaque d’une telle ampleur, il est nécessaire non seulement de travailler à réunir l’unité syndicale la plus large possible mais aussi à donner un caractère interprofessionnel aux actions à venir, à commencer avec les cheminotEs qui sont, eux aussi, directement concernés. Cette initiative n’est pas isolée : ainsi, la CGT et FO ont organisé des débrayages bien suivis contre l’expérimentation du travail le dimanche matin chez Carrefour et Lidl.Tous ensemble, nous pouvons faire reculer ce gouvernement !
LD