7 à 8 000 personnes se sont réunies à Belfort pour une manifestation en réaction au plan de licenciements à Général Electric. Il y aurait 1000 suppressions de postes, et une menace de fermeture de l’usine à plus ou moins long terme.
La manifestation a pour but d’empêcher ce plan et ce projet. Il y a du monde, et la bataille est très unitaire : il y a l’intersyndicale, qui se serre les coudes, toute la gauche sociale et politique, des Gilets jaunes… et même des partis de droite. Ceux-là ont parlé au nom de la République, de la France, de l’unité nationale… De notre côté, nous ne voulons pas de cette unité nationale : nous voulons une union, nationale, des travailleurs et de la population, contre tous les licenciements, pour l’interdiction des licenciements.
En effet, les licenciements ne sont pas plus justifiables à Whirlpool, Ascoval, Carrefour, Auchan, dans les services publics, qu’à General Electric.
Nous sommes venus exprimer une solidarité tout simple de salariés et de militants envers d’autres salariés, et discuter de comment on peut arrêter les licenciements. Pour cela, il faut une convergence pour une bataille nationale, ne pas se laisser piéger dans sa propre usine, sur son propre territoire.
Tout le monde est concerné. C’est pour cela que la CGT Ford appelle à une rencontre entre militants, entre équipes syndicales, pour construire cette riposte, contre la casse sociale.
Philippe Poutou