Jeudi 6 octobre, c’était la troisième journée de débrayage à l’usine de Mulhouse.
Après la mobilisation de 1 300 grévistes le 28 septembre et le lâchage prévisible du mouvement par le syndicat FO, la direction avait mis les moyens pour mettre la pression sur les travailleurEs et les délégués syndicaux. Mais ça n’a pas suffi : certainEs salariéEs étaient déterminés et même remontés par l’attitude de certains syndicats.
Un barbecue… réprimé
Jeudi 6 octobre, à l’appel de la CGT et de la CFDT, ce sont encore une fois plus de 530 salariéEs qui se sont fait entendre le long des chaînes du Ferrage et du Montage, avec à l’issue des débrayages un barbecue fraternel... que la direction a essayé d’empêcher. Des salariéEs qui discutent de la grève entre eux autour d’un barbecue plutôt que de produire, c’est pas du goût des patrons qui passent vite de la carotte des primes au bâton des vieilles méthodes autoritaires !
À noter également la présence très applaudie des grévistes de la société de nettoyage STPI, en grève depuis le 29 septembre pour une augmentation générale de 5 % et l’obtention d’une prime de 2 000 euros.
À Mulhouse comme sur les autres sites du groupe PSA/Stellantis, la lutte pour de véritables augmentations de salaire est loin d’être finie.