▸ Créer un service public d’accueil permanent pour les femmes victimes de violences : services de soins et d’aide psychologique et juridique, avec du personnel formé et la simplification des démarches pour porter plainte.
▸ Créer un service public d’hébergement d’urgence et d’espaces sécurisés pour les femmes victimes de violences conjugales.
▸ Développer l’accès aux logements sociaux pour les femmes victimes de violences domestiques qui préfèrent quitter leur domicile. Pour celles qui souhaitent rester chez elles, garantir leur protection dès la première alerte et l’éloignement du conjoint.
▸ Augmenter les subventions et les moyens attribués à toutes les associations féministes et aux numéros d’appel gratuit qui luttent contre les violences faites aux femmes.
▸ Délivrer une véritable éducation sexuelle à l’école, animée par des intervenantEs extérieurs qui abordent les notions de plaisir, de libre consentement, l’identité de genre, la multiplicité des sexualités, les violences…
▸ Interdire le licenciement des victimes, leur donner des congés payés pour effectuer leurs démarches et la possibilité de modifier leur lieu de travail ou leurs horaires
▸ Accorder le droit d’asile pour toutes les femmes victimes de persécutions sexistes ou de violences sexuelles. Le droit au séjour doit être individualisé, et non plus dépendre de la famille.
▸ Lutter pour l’autonomie économique et sociale des femmes, s’opposer au temps partiel imposé, aux inégalités de salaires entre femmes et hommes, développer un service public d’accueil de la petite enfance et des personnes dépendantes.