La vigilance des militantEs ont permis de découvrir qu’un accord de commercialisation des produits agricoles en provenance de l’État colonial existait entre la société israélienne Mehadrin et la chaîne de distribution LIDL. Mehadrin succède à la société israélienne Agrexco. Celle-ci est en faillite en grande partie du fait des actions de boycott en Europe, ainsi qu’à cause des manifestations populaires, particulièrement contre le projet (ensuite abandonné) de quai et entrepôt spécifique sur le port de Sète.
Samedi 28 février, sur proposition de la coordination française de la campagne BDS, une journée d’action populaire en direction des magasins LIDL a eu lieu pour informer la clientèle et exiger de la société la non-commercialisation des produits israéliens. 10 comités BDS locaux sont intervenus dans plusieurs magasins LIDL : Le Havre, Marseille, Metz, Montpellier, Nîmes, Paris, Perpignan, Saint-Étienne, Toulouse et Valence.
Et le 2 mars, les militantEs des comités de Nîmes et Montpellier ont occupé les locaux de la direction régional de LIDL à Lunel ! Les lettres de demandes de rendez-vous n’ayant reçu aucune réponse, l’occupation du hall d’accueil a permis à la délégation BDS d’être reçue par le directeur régional qui s’est défaussé, accusant les centrales d’achat, et montrant sa grande inquiétude de la poursuite des actions dans les enseignes LIDL tant que des produits israéliens seront en rayon. Qu’il se rassure, on ne lâchera rien !Plus que jamais déterminés, dans quelques semaines, c’est une autre enseigne commerciale qui sera la cible en France des comités BDS et de l’AFPS. Lancé par 174 organisations palestiniennes, l’appel au Boycott – Désinvestissement – Sanction contre Israël est aujourd’hui renforcé par la résolution du Conseil central de l’OLP des 4 et 5 mars appelant à boycotter tous les produits israéliens.