Publié le Mercredi 12 janvier 2011 à 16h09.

Communiqué du NPA. Zones d'ombres sur l'enlèvement des otages français au Niger.

La mort des deux jeunes français le week-end dernier au Niger est d'abord et avant tout une tragédie qui ne peut que susciter une vive et légitime émotion. Ce n'est pas le premier enlèvement de ce genre dans cette région du Sahel et dans ce pays, riche de ressources énergétiques exploitées par Areva, en accord avec le pouvoir en place à Niamey, et au mépris des populations locales et de l'environnement.

Un large consensus politique autour de la position prise par le gouvernement s'est exprimé. Pourtant, la stratégie de militarisation et de riposte militaire adoptée par N. Sarkozy et le gouvernement Fillon pose question et le piège de l'engrenage se met en place.

Passé le temps du récit officiel fait par le ministre de la Défense, A. Juppé, des zones d'ombre commencent à apparaître sur les circonstances de la mort des deux jeunes français.

Des témoignages, de différents côtés, font état d'une attaque des ravisseurs par l'armée française, en territoire malien, par des tirs depuis un hélicoptère de combat.

Il faut que la clarté soit faite sur le déroulement de cette tragédie : c'est pourquoi, une commission d'enquête indépendante doit être constituée afin de savoir ce qui s'est passé.

Le 12 janvier 2011.