Excédés par la mainmise de l'armée sur un pouvoir qu'elle ne veut pas lâcher, des milliers de manifestants ont réinvesti la place Tahrir, exigeant le retrait de la réforme constitutionnelle qui maintient les privilèges de l'armée et que celle-ci cède le pouvoir aux civils.
Ils ont été durement réprimés puisque le nombre de morts ne cesse d'augmenter. En plus des centaines de blessés, une vingtaine de morts, 23 selon les autorités égyptiennes, sont à déplorer, victimes de tirs à balles réelles ou asphyxiées par les gaz employés.
Cette manifestation, sauvagement réprimée, témoigne d'une poursuite de la mobilisation qui veut que le processus révolutionnaire enclenchée aille jusqu'au bout, que les libertés démocratiques soient respectées par le pouvoir en place, que les conditions de vie et de travail changent en Egypte.
Le NPA tient à réaffirmer sa solidarité totale avec la population égyptienne qui manifeste pour que la révolution, qui abouti au départ de Moubarak, ne soit pas confisquée par l'armée.
Le NPA exige l'arrêt de la répression en cours.
Le 21 novembre 2011.