Maintien du bouclier fiscal, suppression de la taxe professionnelle pour les entreprises soit un bonus de plus de 11 milliards, entreprises qui vont continuer à bénéficier de l'apport de dizaines de milliards d'euros au titre des aides publiques et des exonérations de cotisations sociales.
Dans le même temps, l'impôt sur les sociétés continue sa dégringolade et la TVA, l'impôt le plus injuste puisqu'il frappe indistinctement tous les consommateurs quel que soient leurs revenus, représente plus de 50% des recettes fiscales.
Par contre, ce budget sanctionne la poursuite et l'accélération des suppressions d'emplois dans la fonction publique et singulièrement l'éducation nationale qui va perdre 16 000 postes sur les 33 754 postes de fonctionnaires qui disparaissent. Au lieu de défendre l'emploi, comme le répète Ch. Estrosi, le ministre de l'industrie, le gouvernement est bien le premier licencieur de France.
Avec la mise en place de la taxe carbone c'est une ponction fiscale supplémentaire sur la population car chacun sait que les compensations ne seront pas à la hauteur des prélèvements effectués alors que les entreprises seront exonérés ou plus faiblement imposées.
Le budget 2010 est un budget injuste socialement. Il est bien le reflet des choix politiques en faveur du patronat et des couches sociales privilégiées fait par N. Sarkozy et son gouvernement.
Le 1er octobre 2009.