4 ans après le mouvement CPE, la répression continue. Le mouvement contre le CPE, le CNE et la Loi Egalité des Chances a été en 2006 l'expression de la révolte de la jeunesse et des travailleurs. Conduit par une jeunesse radicale et déterminée et rejoint par un mouvement de masse des travailleurs, ce mouvement unitaire et riche en expériences a su infliger une défaite importante à la droite et au patronat. Affaiblie, la droite a alors décidé de réprimer ces militants qui ont su la faire trembler. Depuis, la répression, arme de la division et de la peur, continue. Syndicalistes, militants solidaires des sans papiers, lycéens et étudiants en grève etc., nous faisons face depuis plusieurs années à une vague répressive et sécuritaire d'une importante violence ( condamnations, vidéo surveillance, brigades de sécurité dans les lycées etc. ).
Quatre étudiants, condamnés injustement en 2006 pour une action à l'université Paul Cézanne à Aix-en-Provence à 3 mois de prison avec sursis et ayant déjà payé 5800€ d'amendes ont reçu récemment une nouvelle amende de 4900 € à payer à un policier au titre du « préjudice subi ».
Cette décision du tribunal est une nouvelle façon de faire payer aux jeunes leur révolte. Le préjudice que nous subissons chaque jour, nous, c'est celui de la précarité, du chômage, des bas salaires que ce système nous impose.
Le NPA est solidaire des 4 étudiants concernés et appelle à la solidarité financière la plus large.
Nous appelons à la mobilisation pour soutenir tous les réprimés des mouvements sociaux, à la résistance et à l'action.
Le 5 mars 2010.