Non à la justice du bouc émissaire, libération immédiate des 11 manifestants anti-OTAN détenus à Strasbourg !
Un mois après la manifestation anti OTAN de Strasbourg, l’Etat entend régler ses comptes avec une partie du mouvement anti-guerre les 5 et 12 mai prochains.
Non à la justice du bouc émissaire, libération immédiate des 11 manifestants anti-OTAN détenus à Strasbourg !
Un mois après la manifestation anti OTAN de Strasbourg, l’Etat entend régler ses comptes avec une partie du mouvement anti-guerre les 5 et 12 mai prochains.
Après avoir distribué des peines particulièrement lourdes - 3 à 6 mois fermes - à l’occasion des comparutions immédiates du 7 avril, la justice s’acharne sur quelques manifestants pris au hasard des contrôles, dont elle voudrait faire des boucs émissaires.
Cette mascarade judiciaire a pour but essentiel d’instaurer la division au sein des opposants à l’OTAN, de dresser un rideau de fumée sur l’écrasante responsabilité du gouvernement dans les violences bien réelles qu’ont subies des milliers de manifestants délibérément agressés par la police. A l’heure où de nombreux témoignages viennent contredire les versions policières des événements (complaisamment étalées dans certains médias), alors que des pétitions de strasbourgeois révoltés par l’attitude des autorités circulent, et que des habitants du quartier du Port du Rhin « pris en otage, sacrifiés OTAN » manifestent leur colère, seule la constitution d’une commission d’enquête véritablement indépendante permettrait de faire toute la lumière sur la gestion gouvernementale du contre sommet.
Il est de la responsabilité de toutes les organisations ayant appelé à la manifestation du 4 avril d’exiger dans l’unité, la libération immédiate de toutes les personnes détenues dans le cadre des événements liés à la tenue du 60ème anniversaire de l’OTAN, l’arrêt des procédures judiciaires en cours, et la prise en compte des exigences sociales et financières exprimées par les habitants de Strasbourg.
Montreuil, le 23 avril 2009