Le tribunal correctionnel de Paris a accepté la question prioritaire de constitutionnalité portant sur les règles de prescription et donc reporté le procès au cours duquel J. Chirac devait comparaître, en compagnie de plusieurs autres personnalités, dossier suivi par le tribunal de Paris pour 21 emplois fictifs et par celui de Nanterre pour les 7 autres.
Cette décision qui repousse la comparution de l'ancien président devant la justice est une nouvelle illustration du « deux poids, deux mesures » appliqués aux justiciables.
Pour les uns, c'est comparution immédiate, peines planchers; pour l'ancien président de la république, c'est l'impunité dû à son statut de président et ensuite la bataille judiciaire pour mettre en avant la prescription, l'objectif étant que J. Chirac ne soit jamais jugé.
Tout cela est scandaleux et ne peut qu'alimenter une défiance encore plus exacerbée contre les hommes politiques au-dessus des lois.
Pour le NPA, il est inadmissible que J. Chirac ne soit pas jugé pour les emplois fictifs et la prise illégal d'intérêt qui lui sont reprochés.
Le 8 mars 2011.