Didier Super le hurle : « Y’a la fin du monde qui nous guette et nous on fait la fête ! » Et ça n’aurait pas fait un si mauvais titre sur l’affiche de la deuxième fête anticapitaliste du NPA 87, samedi 17 novembre. Indirectement ou non, la fin du monde, ou plutôt celle d’un monde a pas mal été au cœur de la soirée, mais n’a pas empêché qu’elle soit réussie.
Voitures arrêtées un peu partout, ponts bloqués, odeur de pneus brûlés, ronds-points occupés parfois jusqu’au petit matin : la mobilisation des gilets jaunes a été un succès à Limoges et dans ses environs. Tout ça n’a pas simplifié l’arrivée à la fête, située dans un quartier assez paumé, et même Alain Krivine s’est retrouvé « pris en otage » par les manifestantEs. Faute de bus, une partie du public, surtout les plus jeunes n’a pu nous rejoindre… Alors qu’une partie de la colère est due au fait que dans les régions rurales, peu desservies du point de vue des transports en commun, éviter la bagnole ce n’est tout simplement pas possible, à Limoges, bus et trolley ont été supprimés ce 17 novembre !
Malgré ces obstacles, de 120 personnes l’an dernier avec Philippe, nous sommes parvenus à en réunir 90, ce qui est pas mal de l’avis de touTEs. C’est donc avec du retard que le théâtre de « l’Étoile grise » a démarré la fête avec un court spectacle sur Martin Luther King, très apprécié. Puis deux débats animés par Alain Krivine et Julien Salingue, avec pas mal de questions et de positions contradictoires, et dont nous avons eu de très bons retours. Débats entrecoupés d’un couscous que touTEs ont trouvé excellent !
Antoine (Limoges)