Dans le même temps que les camarades sillonnent les routes à la recherche des parrainages des maires, la campagne politique du NPA est engagée, résolument militante… et radicale.
Les deux dernières semaines ont été marquées par un « changement de braquet » de la campagne #Poutou2022. Tout a commencé – ou presque – avec la première interview de Philippe Poutou sur un média national « mainstream », le 14 octobre au soir sur France Info TV. Une interview au cours de laquelle Philippe a eu l’occasion de préciser le profil de notre candidature et certains éléments de programmes, mais aussi de réagir à l’actualité, entre autres à une polémique naissante sur la question des violences policières.
Meeting réussi à Paris
Dès le lendemain, on apprenait que Gérald Darmanin avait l’intention de porter plainte contre notre camarade, au motif que celui-ci avait affirmé que « la police tue ». Il y a de toute évidence des vérités qui ne sont pas bonnes à dire, mais l’intimidation n’a pas fonctionné et les annonces de Darmanin ont au contraire été l’occasion pour nous de bénéficier d’une exposition médiatique que nous n’imaginions pas quelques jours auparavant. Les invitations médias se sont succédé, nous en avons refusé plusieurs pour éviter de nous retrouver dans des traquenards dont nombre de grands médias sont friands, privilégiant les quelques opportunités de nous exprimer dans des conditions dignes de ce nom tout en ne jouant pas la carte du boycott.
Dans le même temps, Philippe Poutou a multiplié les initiatives, qu’il s’agisse de participer à des manifestations (ainsi la mobilisation de Lannemezan pour exiger la libération de Georges Ibrahim Abdallah) ou à des réunions publiques, avec en point d’orgue le meeting parisien qui s’est tenu à la Bellevilloise le jeudi 21 octobre devant plus de 500 personnes. Un meeting qui a été, de l’avis général, particulièrement dynamique et enthousiasmant, avec des interventions permettant de mettre en avant plusieurs thématiques qui seront au cœur de notre campagne (antifascisme, internationalisme, écologie) et des mobilisations en cours (éducation nationale, transports).
« Même si Darmanin ne le veut pas, on sera là ! »
« On est là, et même si Darmanin ne le veut pas, on sera là ! » C’est par ces mots que Philippe Poutou a conclu son intervention au meeting parisien, confirmant que notre campagne est bien lancée, que nous ne nous laisserons pas impressionner par les gesticulations de Darmanin et des syndicats policiers d’extrême droite, et que nous entendons bien faire entendre la voix et les revendications de notre camp social, n’en déplaise aux garants de l’ordre capitaliste. Nous l’avons en effet dit et répété : nous savons bien que notre présence dans la campagne présidentielle n’est pas souhaitée par les politiciens mainstream, par les patrons et par les fachos, et cela nous donne encore plus d’énergie pour en être !
Les semaines qui viennent seront l’occasion de le confirmer, avec entre autres des initiatives publiques à Bourg-en-Bresse (le 3 novembre), à Châteauroux (le 12 novembre), à Bordeaux (le 18 novembre) ou encore à Toulouse (le 23 novembre), mais aussi la présence de Philippe dans plusieurs manifestations, comme à Genève le 6 novembre (contre la COP 26) ou à Paris le 20 novembre (contre les violences faites aux femmes). Autant de dates que l’on pourra peu à peu retrouver, au côté d’autres annonces, dans les agendas en ligne sur les sites nouveaupartianticapitaliste.org et poutou2022.org.