Délégation NPA : Léonce Aguirre, Sandra Demarq, Myriam Martin, Christine Poupin.
Délégation FASE : Pierre Cours-Salies, Jean Brafman, Roland Meirieux (Les alternatifs)
La Fédération pour une Alternative Sociale et Ecologique avait la première demandé à rencontrer le NPA. Dans un climat fraternel, les deux délégations ont eu d'abord un rapide échange sur la situation sociale et internationale. Cette discussion a fait apparaître de larges convergences quant à l'engagement pour la sortie du nucléaire dès maintenant, pour la solidarité avec les révolutions arabes, pour le refus de l'austérité.
La FASE aimerait initier avec d'autres des débats unitaires et larges en particulier sur deux thématiques : le FN et les dynamiques qu'ouvrent les révolutions dans le monde arabe.
Sur la préparation des élections de 2012, la FASE a enregistré positivement la démarche engagée par le NPA sans pour autant l'approuver dans sa globalité. Leur conception n'est pas à priori de constater l'incompatibilité entre le programme du PS et celui d'une gauche digne de ce nom. Bien entendu, les camarades disent refuser la participation à un gouvernement de gauche qui mènerait une politique libérale. En revanche, comme le Front de gauche, ils estiment possible de faire bouger les rapports de force à gauche entre le PS et la « gauche de gauche » et donc la nature de la politique d'un futur gouvernement né de la défaite de la droite.
Ainsi, sans approuver totalement les termes du texte constituant la base stratégique du Front de Gauche pour les élections présidentielles et législatives sur cette question, la délégation de la FASE a indiqué y voir une avancée suffisante pour tenter de concrétiser le rassemblement avec le Front de gauche.
Le NPA a indiqué qu'il avait envoyé une demande de rencontre avec les formation du Front de gauche (PCF, PG, GU) mais que pour sa part, les programmes du PS et d'une gauche digne de ce nom ne sont pas compatibles et qu'espérer « gauchir » le PS par le rapport de force issu des urnes était purement illusoire ; que si la droite était battue en 2012, il faudra alors construire une opposition de gauche la plus consistante possible à ce nouveau pouvoir.