Les attaques contre le service public d’enseignement supérieur et de recherche viennent de connaître une nouvelle accélération.
Ces contre-réformes constituent un pas de plus dans le processus européen de marchandisation. Elles sont la conséquence logique de la LRU et entraînent un accroissement des inégalités sociales vis-à-vis de l’accès à la connaissance. À cela s’ajoutent la suppression de 900 postes, des baisses effectives de budget et une accentuation de la précarisation des personnels de toutes catégories.
Contre toutes ces attaques, la seule solution est la mobilisation, ici et maintenant. Pas dans des formules floues de « moratoire » qui s’en remettent à vers une future alternance sociale-libérale. La mobilisation a commencé. La grève du 29 janvier, aux côtés des autres secteurs en lutte, montre qu’il est possible d’inverser le rapport de force pour imposer une autre répartition des richesses, la sauvegarde et le développement des services publics, un emploi décent pour tou-te-s ! Le NPA soutient l’appel à la grève et la manifestation du 10 février.
La commission Université-Recherche du NPA