Le vendredi 7 mars, le comité rennais du NPA-l’Anticapitaliste organisait, conjointement avec l’UCL et Nous Toutes 35, une table ronde féministe pour discuter et préparer la journée du lendemain.
Reproduction sociale, syndicalisme et grève féministe
C’est d’abord Aurore Koechlin, sociologue et militante féministe et intervenante au nom du NPA, qui a pris la parole pour évoquer la reproduction sociale et rappeler l’importance et le poids d’un outil comme la grève féministe.
Une intervenante de Solidaires a ensuite rappelé la nécessité du syndicalisme, tout particulièrement dans les métiers de la santé, ou très féminisés et racisés, pour pouvoir échanger, s’organiser et trouver ensemble de nouveaux moyens de lutte efficaces.
Nous Toutes 35 a également pris la parole pour évoquer les différentes façons de rendre la grève féministe tenable, notamment par le biais des gardes d’enfants que le collectif organise régulièrement sur les lieux de lutte, les caisses de grève, etc.
L’enjeu important de la mobilisation féministe
Le débat avec la salle, notamment porté par plusieurs salariéEs du milieu médical ou social, a beaucoup tourné autour de la faisabilité effective de la grève féministe dans des domaines où la culpabilisation des grévistes est toujours forte. En cette veille de journée internationale de lutte pour les droits des femmes, dans un contexte particulièrement tendu, la table ronde a fait salle comble et les échanges enrichissants auront permis de se donner un bel élan pour le 8 mars !
Comité rennais