Publié le Vendredi 4 novembre 2011 à 10h38.

Signatures : dans le 76, c’est mieux qu’en 2007...

La campagne pour obtenir les 500 parrainages des maires continue et s’est même renforcée pendant les vacances scolaires en Seine-Maritime. Notre département n’est pas parmi ceux qui ont obtenu le plus grand nombre de signatures dans le passé pour Olivier Besancenot. En effet, en 2007 nous avions obtenu six présignatures en tout. Sur ce total il y avait eu un désistement et une signature envoyée directement. À l’heure actuelle nous avons obtenu sept présignatures, donc une de plus alors que nous n’avons pas terminé tous les cantons. Les maires qui promettent leur signature pour Philippe Poutou sont principalement dans les petites communes et de gauche, parmi ceux notamment qui avaient signé pour Bové, Laguiller ou Schivardi. Mais il y a quand même un assez fort renouvellement depuis 2007 et il faut vraiment voir tout le monde. Les maires engagés dans un parti, le PS, ou le PCF, ne parrainent pas un autre candidat que celui de leur parti, même par geste démocratique.

L’objectif des 500 parrainages est accessible. C’est beaucoup d’effort, très chronophage mais pas désagréable. En Seine-Maritime, les campagnes normandes sont belles à l’automne mais pas réputées pour être très accueillantes et ses habitants sont plutôt des « taiseux ». Pourtant nous sommes rarement éconduits. Le NPA n’est pas inconnu des maires qui suivent l’actualité. Olivier est toujours aussi populaire sous l’appellation du « facteur » mais les maires sont en général au courant qu’il n’est pas candidat et Philippe Poutou commence à être repéré. Ceux qui parrainent le font peu sur la personne mais parce qu’ils trouvent normal que le NPA soit représenté, par geste démocratique.

Sur tous les maires vus, beaucoup refusent car ils ne parrainent personne, par peur de prendre position. Une minorité n’a pas encore pris de décision. Il faudra les revoir, notamment ceux qui veulent signer pour un petit parti, sachant que les autres n’ont pas besoin de leur parrainage. Parfois nous pouvons engager une discussion politique intéressante, notamment avec les agriculteurs, quand on aborde le problème de la dette et de l’austérité. Notre discours porte notamment auprès de ceux qui sont saignés par les banques auprès desquelles ils ont fait des emprunts à fort taux d’intérêt ; ou bien de ceux qui n’ont pas avalé la réforme des collectivités territoriales. Sarkozy n’a pas que des amis dans les communes rurales de Seine-Maritime.

Correspondante

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