Publié le Mercredi 11 avril 2018 à 14h27.

« Mai 68, tout changer »

À l’occasion du cinquantième anniversaire de l’explosion sociale de mai 1968, le NPA a décidé de se lancer dans une drôle d’aventure : recueillir des témoignages d’actrices et d’acteurs des événements, en décidant de donner la parole à celles et ceux qui, depuis, n’ont rien lâché.

Pour lire les vidéos et les articles, c’est ici !

Ce sont ainsi des dizaines d’interviews qui ont déjà été réalisées, avec encore plusieurs journées de tournage en perspective. Camarades du NPA ou d’autres organisations politiques de gauche, militantEs associatifs et/ou syndicaux : les interviewéEs incarnent l’héritage de mai 68 dans sa diversité, avec ce point commun que, contrairement à des « figures » du mouvement comme Daniel Cohn-Bendit ou Alain Geismar, ils et elles n’ont jamais retourné leurs vestes. 

CertainEs étaient déjà membres d’organisations politiques et/ou syndicales en 1968, et ont vécu les événements en tant que militantEs. D’autres ont découvert l’engagement politique, à Paris, à Rouen, à Toulouse, à Marseille ou à Nantes, à l’occasion du soulèvement de 1968. 

Ils et elles nous parlent des « années 68 » : mobilisations internationales, mouvement contre la guerre du Vietnam et contre l’impérialisme, contestation de la chape de plomb morale de la France gaulliste, radicalisation de la jeunesse ouvrière face à l’exploitation. 

Ils et elles nous racontent les événements, l’ambiance de mai-juin : nuit des barricades à Paris, affrontements avec la police et l’extrême droite, manifestations géantes du 13 mai, drapeau rouge sur la gare Saint-Charles à Marseille, occupations d’usine, etc. 

Ils et elles nous expliquent, enfin, la force de propulsion de l’explosion de mai-juin, les rebondissements à la fin des années 1960 et dans les années 1970, les changements profonds, au niveau individuel comme au niveau collectif, qu’a provoqués le soulèvement. 

Ni enterrement ni nostalgie : la série d’interviews, qui constitueront un documentaire, donne à voir l’actualité de mai 1968, et ils et elles sont nombreux à rappeler qu’il y a aujourd’hui au moins autant de raisons, sinon davantage, de se révolter. 

Diffusion et renseignements à partir du lundi 16 avril via le site internet du NPA.