L’émirat pétrolier de Dubaï est au bord de la faillite et ne peut rembourser ses dettes qui se montent à 59 milliards de dollars dont 25 dans l’immobilier. Cela a créé un vent de panique dans les Bourses mondiales.
Les rentiers pétroliers de Dubaï ont reconverti leur économie vers le tourisme. Ils n’ont pas hésité à faire des travaux aussi gigantesques qu’inutiles, comme une presqu’île artificielle en forme de palmier ou une station de ski sous bulle en plein désert. Des provocations capitalistes à un millier de kilomètres de la Somalie où règne la famine.
Ces travaux pour milliardaires ont été réalisés par une exploitation esclavagiste de la main- d’œuvre immigrée. La spéculation immobilière a atteint la démesure et éclate aujourd’hui. L’inquiétude des nombreux investisseurs capitalistes occidentaux dans le Golfe (banques britanniques, BNP, etc.) risque, par effet de boule de neige, de renchérir le crédit partout dans le monde, mettant en danger la faible reprise économique espérée.