Dans les cliniques privées à but lucratif ou non : les employeurs qui n'ont cessé de remettre en cause les conventions collectives vont trouver dans la contre-réforme El Khomeri de nouveaux points d'appui pour s'attaquer aux droits des salariés.
Dans le secteur hospitalier public, ou la précarité ne cesse de se développer, il faudrait être bien naïfs, pour croire que nous sommes à l'abri.
Rappelons nous ce qui s'est passé avec les retraites : ce sont d'abord les collègues du secteur privé qui ont été attaqués, et ensuite, au nom de "l'équité", les fonctionnaires qualifiés de "privilégiés" ont été alignés sur la situation du privé.
Le gouvernement recommence aujourd'hui : il s'attaque au garanties qui restent dans le secteur privé sur
- La durée quotidienne du temps de travail,
- La définition du travail de nuit
- La durée hebdomadaire du travail
- Les astreintes.
- La majoration des heures supplémentaires.
- Les rémunérations
Demain cela servira de "modèle" aux directeurs d'hôpitaux publics, pour imposer de nouveaux reculs, et de remettre en cause les statuts qui assurent un minimum de protection.
Dans les hôpitaux, nous savons bien ce que ce signifie « moderniser la réglementation du travail » : Travailler toujours plus pour gagner toujours moins, et toujours plus de pouvoir à nos patrons et à nos chefs, aux Martin Hirsch du privé comme du public.
Nous sommes tous et toutes attaquéEs. Rejoignons la mobilisation !
Défendons nous aussi nos conditions de travail et nos vies, nos salaires et nos jours de repos !