En marche (et pose) forcée Enedis a installé en à peine six ans 30 millions de compteurs Linky soit 80 % des foyers pour un coût de plus de 5 milliards d’euros. Sans bien sûr que le population ne soit associée à cette décision. Sans tenir compte des conséquences des ondes sur la santé, des incendies dus aux compteurs, de la violation de la vie privée...
Pourtant il est toujours utile de continuer à résister en refusant Linky. Comme nous le rappelle notre ami Stéphane Lhomme.
« Votre compteur ordinaire est et restera parfaitement légal. Vous ne risquez donc RIEN à le garder, toutes les menaces sont des rumeurs inventées (par exemple : « si vous ne prenez pas le Linky maintenant, vous devrez le payer plus tard » ou « vous paierez des amendes » ou « les nouvelles Conditions générales de vente vous obligent à laisser mettre le Linky », ou « de toute façon en 2021 tout le monde aura le Linky », etc…) »
La seule contrepartie plausible est l’éventualité que la relève visuelle de votre consommation soit un jour facturée (ce qui confirme bien que votre compteur ordinaire est légal : il ne peut y avoir facturation pour une installation illégale !), mais :
- nous contesterons juridiquement une telle facturation,
- Enedis devra vous reproposer le Linky au moins deux fois avant toute éventuelle facturation,
- toute somme agitée par les installateurs de Linky est inventée pour vous faire peur,
- si un jour il y a facturation, ce sera de toute façon moins cher que les augmentations de facture dues au Linky !
Donc à ce jour, et pour encore longtemps, vous pouvez sans le moindre risque garder votre compteur ordinaire et donc refuser le Linky.
« L’électricité et le gaz, c’est pas pour le privé ! C’est un droit pour tous les usagers ! »
En désaccord avec le projet « Hercule » de scission d’EDF, des militants CGT ont déversé le 19 janvier plusieurs dizaines de compteurs Linky devant le siège de de La République en marche (LREM).
La CGT a choisi d’associer deux symboles, le siège du parti présidentiel, mais aussi les compteurs Linky. Ces compteurs, synonymes selon la CGT de suppressions d’emplois puisqu’ils peuvent être installés par des prestataires et évitent les déplacements d’agents pour les relevés, « on les dépose devant les fossoyeurs du service public », a conclu Cédric Liechti, secrétaire général de la CGT Energie Paris.