En juin 2014, suite à la perte de marché représentant 70 % de l’activité de ses ateliers, la société Ogura (Industrie automobile) s’est séparée d’une vingtaine de salariéEs : licenciements pour inaptitude au travail, économique et d’autres masqués comme des départs volontaires et des ruptures conventionnelles...
En novembre 2014, malgré la lutte du syndicat SUD Ogura épaulé par l’UL SUD de Valenciennes et SUD Industrie 59/62, la direction a relancé un PSE. Bien sûr, les gérants de cette PME mettent en avant ce nouveau PSE comme un tremplin, permettant un retour à l’équilibre de la société qui inciterait les actionnaires à réinvestir.
Et suite à l’annonce du bilan économique « désastreux », la direction relance une nouvelle fois un PSE dès juillet 2015. Au total, le site a perdu 61 % de son effectif qui a atteint au maximum 90 salariéEs.
Fermer à tout prix
En réalité le groupe se porte bien : son objectif masqué est de fermer cette usine et de délocaliser la totalité de la production, dont une partie est déjà fabriquée en Inde et en Chine. Et la vente de la ligne de production au premier semestre 2015 confirme bien les inquiétudes des salariéEs.
La direction vise avant tout les militantEs de SUD Industrie et les membres du CE-CHSCT qui occupent les postes concernés par ce plan de restructuration. Les salariéEs vont se mobiliser une nouvelle fois ce jeudi 10 septembre devant l’entreprise Ogura. Le NPA sera à leur côté.
Toutes et tous ensemble pour imposer l’interdiction des licenciements !
Correspondant