Nous ouvrons nos colonnes à la CGT de Sisteron/Mourenx après la lutte à Sanofi (voir interview dans l’Anticapitaliste n°279).
Les travailleurs postés ont démontré que bien plus que l’unité syndicale, l’unité des salariés mène à l’aboutissement de toutes les revendications. Le syndicat CGT n’a fait qu’accompagner, aider, ce combat... Nous sommes aujourd’hui très fiers de cette réussite. (…) Le fait de faire grève nous prouve encore une fois que toutes les entreprises privées, publiques, n’existent que par le travail. La grève n’est jamais une prise d’otages mais bien la démonstration que sans notre travail, rien ne fonctionne dans l’industrie comme dans le service.
Les fruits de la lutteBien sûr, tous les salariés n’ont pas compris le ras-le-bol qui s’exprimait dans la lutte des postés, mais au vu du résultat, qui pourra les accuser de ne penser qu’à eux ? 80 euros net sur une prime de poste supplémentaire ; rétroactivité au 1er janvier ; deux embauches en CDI en production ; une embauche en CDI au Labo de contrôle ; récupération des heures de grève sous forme de RTT ou congé sans perte des éléments variables ; l’engagement de la direction de faire des investissements massifs pour l’amélioration des conditions de travail ; Et dans les mois à venir des embauches en CDI sur la totalité du site.Maintenant, quelle que soit la forme, nous devons poursuivre notre combat pour que le groupe Sanofi devienne une entreprise au service de la santé. Nous ne devons plus accepter que cette entreprise soit aux mains de la finance. Pour cela, lundi 16 mars 2015, le syndicat CGT organise sous la forme d’un « repas-débat » un moment d’échanges. L’occasion aussi de faire le point sur 5 semaines de lutte, et de remercier les salariés et tous leurs soutiens, qu’ils soient politiques, syndicaux ou anonymes.
Le syndicat CGT Sisteron/MourenxIntertitre de la rédaction