Le 26 novembre, s’est tenu un meeting de soutien au douze militants de la campagne Boycott, désinvestissement, sanctions (BDS) dont le procès devait se tenir à Mulhouse, le 29. Bien que celui-ci ait finalement été reporté pour maladie de l’un des juges, quelque 150 personnes se sont retrouvées le matin même pour un rassemblement devant le tribunal. La mobilisation en faveur des militants poursuivis pour avoir dénoncé l’impunité d’Israël et avoir appelé au boycott des produits israéliens doit se poursuivre et s’amplifier.La campagne BDS continuera dans le monde et en France tant que les trois demandes des Palestiniens, en conformité avec le droit international, ne seront pas respectées : - fin de la colonisation, de l’occupation et démantèlement du Mur,- droit au retour de tous les réfugiés,- fin de l’apartheid pour les Palestiniens vivant en Israël, les « arabes-israéliens ».La campagne BDS appelle au boycott de produits illégaux car étant le fruit d’un crime de guerre. Ces produits ont été condamnés par la Cour européenne de Justice dans son arrêt Brita du 25 février 2010. Ce sont ces produits qui sont hors-la-loi, pas les militants de la solidarité avec la Palestine, qui s’inscrivent dans une tradition de lutte antiraciste et anticolonialiste. Ce boycott n’est pas une « discrimination », et encore moins une « incitation à la haine raciale », mais un acte citoyen de refus des violations du droit qui depuis plus de 60 ans fondent la politique criminelle de l’État d’Israël.