Révision en baisse des prévisions de croissance, inflation, soubresauts de Wall Street, incertitudes sur le commerce extérieur… Cela n’ébranle pas les certitudes de Trump qui affirme que ce n’est qu’un mauvais moment à passer avant que ne chantent les lendemains de la grande Amérique. La rédaction de cet article a été terminée le 28 mars ; il n’intègre donc ni les plus récentes décisions douanières de Donald Trump, ni les réactions des marchés financiers et des « partenaires commerciaux » des États-Unis.
Après la vague d’optimisme qui l’avait submergée en début d’année, la Bourse a dévissé le 10 mars sans que cela paraisse inquiéter Trump et son administration : « les corrections sont saines et normales » a déclaré le secrétaire au Trésor, Scott Bessent, qui vient pourtant de la sphère financière. Elle s’est un peu reprise depuis mais l’incertitude demeure. Quant à la Réserve fédérale (banque centrale), mercredi 19 mars, elle a revu sa prévision de croissance à la baisse pour 2025, à 1,7 % (contre 2,1 % lors de ses prévisions de décembre 2024) et table désormais sur une hausse de l’inflation de 2,7 % cette année. Les allers-retours de Trump sur la mise en place des droits de douane créent de l’incertitude car les entreprises américaines, notamment les plus grandes, dépendent souvent d’importations de composants extérieurs.
Par ailleurs, la consommation des ménages ralentit : elle dépend, pour les moins aisés, de l’inflation et des craintes pour leurs emplois et, pour les revenus plus élevés, du cours de la Bourse. En fait, il existe un fossé énorme parmi les Américains : les 10 % des plus aisés, plus souvent possesseurs de titres boursiers, représentent aujourd’hui 49,7 % des dépenses de consommation contre 36 % il y a dix ans. « De septembre 2023 à septembre 2024, ces foyers ont augmenté leurs dépenses de 12 % tandis que celles des ménages des classes ouvrière et moyenne ont diminué. »1 Les aléas de la Bourse américaine largement commentés par la presse, touchent moins les bas revenus, nombreux parmi les électeurs républicains. Selon certains commentateurs, « cela peut contribuer à expliquer la décontraction de l’administration Trump à l’égard des sautes d’humeur de Wall Street ».2
La politique au poste de commande
Trump, pour sa part, met la politique au poste de commande. Pour reprendre une formule de De Gaulle en 1966, pour lui aussi « la politique ne se fait pas à la corbeille »3 ou, du moins, semble pour le moment ne pas se faire car il peut être amené à transiger et il est plus directement connecté à la finance que ne l’était De Gaulle en son temps. Le lundi 9 mars, sur la chaine de télévision Fox News, Donald Trump a refusé d’exclure la possibilité d’une récession aux États-Unis. « Je déteste prédire ce genre de choses […] Il y a une période de transition, car ce que nous faisons est très important. Nous ramenons la richesse en Amérique. C’est une grande chose. Et il y a toujours des périodes où cela prend un peu de temps. »
En matière douanière, la politique de Trump, tout aussi désordonnée qu’elle soit, « s’inscrit dans une logique mercantiliste, où la puissance d’un État est définie par sa capacité à accroître ses exportations et à imposer ses règles aux autres pays […] La puissance économique ne doit pas émaner des principes du libre-échange mais de la capacité des États-Unis à imposer leurs normes au reste du monde, par une utilisation constante des rapports de force et une symbiose entre l’appareil d’État et la stratégie des grandes entreprises ».4
Le mercantilisme de Trump comporte aussi un volet monétaire qui se compose de deux éléments : maintenir et même renforcer le dollar en tant que monnaie de réserve mondiale, et, de façon plus nébuleuse, développer le rôle des cryptomonnaies, notamment d’une variante qui pourrait être adossée au dollar.
Trump cherche en effet à déprécier le dollar par rapport aux autres devises pour stimuler les exportations des États-unis. Il continue pour cela à exercer des pressions sur la Réserve fédérale pour des taux d’intérêt bas, car une hausse des taux tendrait à renforcer la valeur du dollar. Cependant, un dollar affaibli est moins attractif pour les banques centrales étrangères, ce qui pourrait menacer son statut de monnaie de réserve. L’administration Trump a ainsi envisagé une riposte à cette possible contradiction en menaçant les pays qui réduiraient leurs réserves en dollars de droit de douane jusqu’à 100 %, en premier lieu les BRICS5. C’est donc dans une logique de guerre commerciale et économique que s’engage Trump, une guerre dont il reconnait qu’elle peut poser quelques problèmes immédiats mais qui est destinée à défendre les intérêts du capitalisme et de l’impérialisme américains.
En matière fiscale, l’impôt minimum mondial de 15 % sur les profits des multinationales qui avait nécessité des années de négociations est d’ores et déjà torpillé. C’était pourtant une faible réforme fiscale que Joe Biden avait trainé des pieds avant d’accepter. La première présidence de Trump avait été marquée par des dispositions importantes en faveur des grandes entreprises et des hauts revenus. Gageons que cela va se poursuivre en dépit d’un déficit budgétaire qui a atteint 6,3 % du PIB pour l’année fiscale 2023 et que Trump affirme compenser par les recettes issues du rehaussement des droits de douane. Ces déductions fiscales (et celles instaurées auparavant) avaient permis de rehausser le taux de profit après impôt ainsi que le montre la figure 1.
Trump et le capital américain
Lors de la première présidence de Donald Trump, certain·es observateurs spéculaient régulièrement sur la volonté du « grand capital » de se débarrasser de Trump par le biais par exemple d’un impeachment parlementaire. D’importants dirigeants économiques se sont effectivement hérissés de divers épisodes. Mais rien n’a jamais abouti. En 2018, Daniel Tanuro soulignait la vacuité de ces raisonnements et écrivait à propos l’attitude des divers secteurs de la bourgeoisie américaine face à Trump : « certains secteurs soutiennent sa politique avec enthousiasme, d’autres misent sur elle — ou la contestent pour une raison déterminée ». Il ajoutait que les grands groupes transnationaux peuvent exprimer des réserves sur tel ou tel aspect mais « ces Messieurs-Dames sont unanimes à se réjouir de l’action trumpiste en matière de dérégulation de l’économie »6
En matière de dérégulation, Trump est reparti sur les mêmes bases. Le DOGE (Department of Government Efficiency — département de l’efficacité gouvernementale) d’Elon Musk est chargé de sabrer dans les dépenses publiques et l’administration fédérale (objectif affirmé : réduction annuelle des effectifs de 5 %, soit 150 000 personnes). Il y a ainsi eu, dans les services chargés de la réponse aux épidémies, 25 000 suppressions d’emplois pour 82 000 salarié·es. Certains organismes étaient depuis longtemps dans le collimateur du patronat. C’est le cas du National Labor Relations Board (NLRB — Bureau national des relations du travail), créé en 1935 et chargé de veiller (avec plus ou moins d’énergie) au respect d’un droit syndical limité. Il est désormais paralysé. Le DOGE a aussi démantelé le Consumer Financial Protection Bureau (CFPB), l’organisme de protection bancaire et financière des particuliers, établi en 2011 à la suite de la crise financière de 2008. Le CFPB s’occupe aussi bien des petits remboursements de consommateurs arnaqués que de fraude à grande échelle. Ces deux organismes s’étaient notamment intéressés aux pratiques d’entreprises de la Silicon Valley, en particulier contrôlées par Elon Musk. Quant au responsable de la supervision du secteur bancaire, il a choisi de démissionner face aux pressions des banques qui pensent obtenir de Donald Trump un assouplissement des règles (dites Bâle III) devant entrer en vigueur pour encadrer leur activité.
De façon générale, plus de secteurs patronaux ont soutenu de façon plus ou moins visible Trump en 2024 que lors de ses précédentes campagnes électorales. Les dons récoltés en témoignent. Les secteurs extractivistes, minier et pétrolier, figurent au premier rang des soutiens de Trump. Lors de son investiture, le nouveau président des États-Unis Donald Trump a annoncé un « état d’urgence énergétique ». Il a immédiatement signé des décrets abrogeant le blocage de nouveaux forages, notamment dans les océans Atlantique et Pacifique. Il a aussi levé l’interdiction des forages pétroliers sur quelque 6,5 millions d’hectares dans l’Arctique, et le projet d’accroître l’exploitation du pétrole et du gaz en Alaska a été annoncé par le ministre de l’intérieur chargé de la gestion des terres fédérales, jeudi 20 mars, incluant un programme qui menacerait l’Arctic National Wildlife Refuge, une aire protégée de plus de 630 000 hectares.
Parmi les plus gros contributeurs à la campagne du candidat républicain, on retrouve aussi l’aéronautique, l’automobile et l’industrie du tabac. D’importants dirigeants du secteur financier ont manifesté un soutien ou au moins une non-hostilité à Trump comme, dès janvier 2024, le PDG de JP Morgan Jamie Dimon. Plusieurs entreprises qui avaient annoncé suspendre leurs financements au parti Républicain après les attaques du Capitole en janvier 2021, dont le constructeur automobile Ford ou le géant des télécoms AT&T, ont changé leur fusil d’épaule, en versant plusieurs centaines de milliers de dollars pour financer l’investiture de Donald Trump.
Pour ce qui est du secteur de la tech qui était présenté comme une grande oasis de libéralisme (c’est-à-dire plus ou moins de gauche dans le contexte américain), le retournement semble manifeste, du moins pour un certain nombre de dirigeants importants du secteur. Mais, comme le souligne le sociologue Olivier Alexandre, « les passerelles entre la Silicon Valley et le pouvoir politique fédéral sont anciennes. […] Depuis plus de cent ans, la Silicon Valley est au cœur de ce que l’on a longtemps appelé le « complexe militaro-industriel ».7 Selon les époques et les entreprises, le penchant a été plutôt républicain et démocrate et a correspondu à des soutiens financiers à chacun des deux partis. Depuis les années 1990 et l’élection de Bill Clinton, il y avait eu un basculement du côté démocrate avec une vision commune de la « modernité » correspondant aux intérêts de développement des entreprises. Mais, sous Biden, des projets de réglementation de l’intelligence artificielle et des cryptomonnaies ont été initiés, la taxation des plus-values latentes a aussi été évoquée, si bien qu’un basculement a été amorcé dans ce secteur du capital vers des républicains « trumpisés » et, explique Olivier Alexandre, a renforcé un petit groupe de réactionnaires constitué dès les années 1990 autour de Peter Thiel (un milliardaire cofondateur de Paypal et de la société Palantir, spécialisée dans l’analyse de données et très active dans le domaine de la défense et du renseignement). S’y sont agrégés des investisseurs dans le secteur des cryptomonnaies. Le cercle s’est ensuite élargi. S’interrogeant sur le ralliement à Trump de personnalités plus connues de la Silicon Valley, un co-fondateur de Facebook aujourd’hui retiré du secteur a écrit que ce n’est pas seulement une question de profit car ces entreprises ont été toujours mues par le profit mais que s’y ajoute désormais une autre dimension : ils veulent pouvoir agir à leur guise en échappant à toute règlementation : « en pratique, il est aussi le bouclier dont ils ont besoin pour échapper à leurs responsabilités. M. Trump peut menacer les normes démocratiques et diffuser de la désinformation. Il pourrait même déclencher une récession, mais il ne remettra pas en question leur capacité à construire la technologie qu’ils aiment, quel qu’en soit le coût social. Ces dirigeants parient qu’ils peuvent influencer M. Trump vers leurs idées grâce à leur soutien public et financier, et ils ont peut-être raison. Autrefois critique de la cryptomonnaie, il s’est opposé à la réglementation après que les dirigeants de la crypto ont fait un don à sa campagne… ».8
Pour sa part, Elon Musk, qui n’a pas toujours été un farouche républicain, se dit aujourd’hui proche du courant libertarien. Certes, il dit défendre la « liberté », condamne l’inefficacité de l’État, mais cela ne l’a pas empêché de bénéficier à de nombreuses reprises d’argent public et de collaborer avec des agences gouvernementales. Entre convaincus et opportunistes le basculement de stars du secteur s’est opéré — y compris certains dirigeants qui ont été dans le passé en conflit ouvert avec Donald Trump et l’avaient exclu de leurs réseaux sociaux, à commencer par Mark Zuckerberg, le patron de Meta, qui possède Facebook, Instagram, Whats App, etc.
Les géants du Net comptent aussi sur une politique qui leur sera favorable pour faire face aux aléas du développement et du déploiement de l’intelligence artificielle, pour bloquer les règlementations plus ou moins contraignantes (notamment dans l’Union européenne) et pour freiner l’expansion de leurs concurrents chinois. Sur le plan interne, ils ne veulent pas laisser Elon Musk profiter de sa proximité avec Trump pour valoriser ses propres entreprises et affaiblir ses concurrents.
Face à la Chine
Un des ressorts du développement du trumpisme chez les entrepreneurs et les politiques américains est sans nul doute la montée de la Chine qui est la seule puissance en état de contester le leadership américain sur les plans à la fois technologique, économique et, à terme, militaire
D’après Benjamin Bürbaumer, dans son ouvrage paru en 2024 à la Découverte, Chine/États-Unis, le capitalisme contre la mondialisation, dans un premier temps de l’intégration de la Chine au marché mondial, à la fin du siècle dernier, l’interdépendance entre Chine et États-Unis apparaissait relativement solide pour le plus grand bien du capitalisme, les revenus des exportations de la Chine contribuant à financer la dette américaine. Or ce temps est révolu et la Chine apparaît comme une concurrente. Dans un discours d’avril 2023, la secrétaire américaine au Trésor avait été claire : face à la Chine, il est essentiel de préserver « le leadership économique des États-Unis ». D’après un document émis par la présidence étatsunienne, que cite Benjamin Bürbaumer, le défi posé par la Chine diffère de celui que pose la Russie, et « [la république populaire de Chine] est le seul concurrent qui a à la fois l’intention de remodeler l’ordre international et, de plus en plus, la puissance économique, diplomatique, militaire et technologique pour le faire ».
Les États-Unis sous Trump comme sous Biden se sont efforcés de préserver leurs atouts géopolitiques et technologiques qui restent très importants. Joe Biden n’a pas remis en cause les mesures douanières protectionnistes instaurées par son prédécesseur (et désormais successeur). Sa politique industrielle impulsée à coup d’aides étatiques massives traduisait aussi cette volonté. Les autorités américaines ont souhaité aussi restreindre certains investissements ou exportations étatsuniennes en Chine susceptibles d’aider au progrès technologique de ce pays, notamment dans les semi-conducteurs. Tout cela, avec des modalités peut-être en partie différentes, va être un des fils directeurs du deuxième mandat de Trump.
Les failles
Mais le « bloc trumpiste » n’est pas sans failles, et elles sont de plusieurs ordres. D’abord, les défenseurs d’une politique migratoire « tolérance zéro » ne cessent de rappeler l’un des principaux engagements de Donald Trump : bloquer l’immigration. Par contre, les milliardaires de la tech, Elon Musk en tête, défendent l’immigration des « qualifié·es » (85 000 visas H-1B par an) auxquels leurs entreprises ont largement recours. Une controverse violente a éclaté sur ce sujet fin 2024 et Trump, qui a changé plusieurs fois de position sur ce sujet, a tranché en faveur de Musk et de ses collègues. Mais ces PDG n’appellent pas à pratiquer une politique d’accueil généreuse : leur « ouverture » ne concerne que les très qualifié·e·s ou les fortuné·e·s. Fin février, Trump a d’ailleurs proposé la mise en place d’un nouveau visa, une « golden card » : pour l’obtenir, il faudra débourser 5 millions de dollars. À cette occasion, Trump a précisé que les oligarques russes pourront être éligibles.
Autre faille : celle qui sépare les perspectives radieuses de Trump et la réalité des affaires aujourd’hui. Sous des prétextes divers et avec des atermoiements qui créent des incertitudes pour les entreprises, le nouveau président a déjà imposé des droits supplémentaires sur tous les produits chinois entrant aux États-Unis et 25 points additionnels sur les importations d’acier et l’aluminium depuis le monde entier. Les produits canadiens et mexicains (sauf l’acier et l’aluminium) bénéficient pour leur part d’un sursis jusqu’au 2 avril. Mais fin mars Trump a annoncé, pour le 2 avril, une taxe additionnelle de 25 % sur toutes les importations d’automobiles avec des aménagements pour les importations en provenance du Canada et du Mexique. Les patrons de l’industrie avaient en effet renâclé et annoncé des risques économiques et sociaux majeurs : les trois pays sont en effet liés par un accord de libre-échange et les processus de fabrication se sont adaptés en conséquence afin de maximiser les profits. Même Tesla (contrôlée par Musk) a exprimé des craintes sur les droits de douane. Après ces annonces de Trump, les actions des grands constructeurs ont dégringolé en Bourse.
Enfin, les attaques effrénées contre les dispositifs sociaux peuvent ébranler une partie de la base populaire trumpiste ou remobiliser les abstentionnistes des présidentielles si une récession se déclenche et surtout si ne se concrétisent pas les promesses de réduction de l’inflation et de « bons » emplois. On sait que le protectionnisme peut parfaitement coexister avec le libéralisme le plus effréné à l’intérieur d’un pays. C’est justement la politique de Trump et Musk de destruction de ce qui pouvait exister d’ « État social » aux États-Unis. L’avenir du bloc trumpiste n’est donc pas totalement joué et les élections à mi-mandat peuvent rebattre un peu les cartes en ébréchant la majorité républicaine au Sénat et à la Chambre des représentants.
Parmi les couches populaires, celleux qui ont pu croire que Trump allait leur redonner espoir n’auront guère de raisons de faire confiance aux néolibéraux démocrates dont le passif est très lourd9. Le communiqué du 26 mars dernier de l’UAW (le syndicat américain de l’automobile qui avait mené la grève victorieuse de 2024) saluant les décisions de Trump sur l’automobile comme une « victoire des travailleurs … sur les désastres du libre-échange » (tout en réaffirmant ses revendications sociales) est sans doute une illustration des problèmes à venir pour construire un bloc d’opposition.10
Le 28 mars 2025.
- 1. Courrier international, L’économie américaine n’a jamais autant reposé sur les dépenses des plus riches. Site : courrierinternational.com, 24 février 2025.
- 2. Rédaction l’écho, Pourquoi Trump préfère son mur tarifaire à Wall Street. Site : lecho.be, 25 mars 2025.
- 3. La corbeille était un espace délimité par une balustrade à la Bourse de Paris.
- 4. Eric Monnet, Cryptomercantilisme : la doctrine économique de Donald Trump. Site : legrandcontinent.eu, 18 mars 2025.
- 5. Ismail Shakil, Trump repeats tariffs threat to dissuade BRICS nations from replacing US dollar. Reuters, 31 janvier 2025.
- 6. Daniel Tanuro, Le moment Trump - Une nouvelle phase du capitalisme mondial. Éd. Demopolis, 2018. Pages 121-122.
- 7. Olivier Alexandre : « Elon Musk et le monde de la tech veulent réduire la sphère politique au profit de l’entreprise privée ». Alternative économiques, 11 janvier 2025.
- 8. Chris Hughes, Why Do People Like Elon Musk Love Donald Trump? It’s Not Just About Money. The New York Times, 25 septembre 2024.
- 9. Lire le dossier Trump au pouvoir. Inprecor n° 729, février 2025.
- 10. United Automobile, Aerospace and agricultural implement Workers of America, In a Victory for Autoworkers, Auto Tariffs Mark the Beginning of the End of NAFTA and the “Free Trade” Disaster. Site : uaw.org, 25 mars 2025.