Au départ il y a une initiative syndicale de Solidaires et de la CNT, un collectif s’est mis en place il y a quelque temps à Nîmes avec l’objectif de faire bouger les choses sur le chômage et la précarité, de rompre un peu avec le marasme ambiant, de redonner de l’espoir aux précaires grâce à la lutte.Ce collectif soutenu ensuite par de nombreuses organisations de la gauche radicale et libertaire (dont bien sûr le NPA) a décidé d’organiser une manifestation le samedi 15 décembre à Nîmes. C’est ainsi que 300 personnes se sont retrouvées et ont défilé l’après-midi dans les rues ensoleillées de la ville. Mobilisation certes modeste mais honorable si l’on sait que les « grandes organisations » syndicales et politiques ont boudé cette initiative, malgré les insistantes relances du collectif. Il y a le feu au lac mais les réflexes boutiquiers demeurent intacts…Un gros travail de préparation de l’initiative a malgré tout été fait pendant trois semaines : 1 000 affiches collées, y compris dans les villages alentours et plus de 5 000 tracts distribués dans des lieux aussi divers que des agences Pôle emploi ou des lycées, dans la bonne humeur et par des militants de tous horizons qui ont tous œuvré sans sectarisme à la seule réussite de la manifestation.C’est une première étape, le collectif continue, d’autres vont suivre et contribueront à redonner confiance, à se convaincre qu’il n’y a rien à attendre de ce gouvernement de la fausse gauche. Nous n’obtiendrons que ce que nous arracherons par nos luttes, vers la grève générale.Correspondant