Publié le Mercredi 22 juin 2011 à 16h19.

Communiqué du NPA. De nouveaux reculs sociaux imposés au peuple grec.

Le gouvernement socialiste de Papandréou vient de faire adopter de justesse son nouveau plan d'austérité. C'était la condition imposé par l'Union européenne (UE) et les organismes financiers internationaux pour bénéficier de la 5e tranche du plan d'aide de 110 milliards d'euros.

En échange de 12 milliards d'euros, le parlement va infliger au peuple grec une nouvelle cure d'austérité, de nouveaux reculs sociaux.

Privatisations, licenciements dans le secteur public de 150 000 fonctionnaires -soit plus d'un cinquième des effectifs-, réduction des salaires, des retraites, des allocations sociales, augmentation de la TVA, des tarifs du gaz, notamment : ce ne sont que quelues-unes des mesures prévues par ce plan.

En saccageant le pouvoir d'achat et le niveau de vie des salariés, des précaires et des chômeurs, le gouvernement grec, l'UE, le FMI, la Banque européenne veut imposer 28,4 milliards d'euros d'économies. A l'austérité, s'ajoutent les privatisations à hauteur de 50 milliards d'euros.

La Grèce n'est que la pointe avancée de l'offensive des capitalistes, des banquiers qui veuelent faire payer leur crise aux peuples. D'autres pays d'Europe sont menacés du même sort.

Le mouvement des indignés expriment à sa façon le refus du système capitaliste qui fonctionne pour le profit de quelques-uns au détriment des besoins de la population.

Il faut se donner les moyens d'arrêter ce massacre, unir nos efforts pour construire des mobilisations à l'échelle du continent européen.Le 22 juin 2011.