Près de 200 personnes, dont beaucoup de jeunes, répondant à l'appel de plusieurs partis politiques et associations, se sont rassemblés devant la Basilique de Saint-Denis pour dénoncer la provocation du vice-président du Front national qui avait annoncé sa venue dans cette ville ouvrière, dans le cadre de sa campagne pour la présidence de son parti.
Au moment où le gouvernement Fillon, à travers le débat sur l'identité nationale, la campagne xénophobe anti-Roms menée depuis le mois d'août, banalise les idées d'extrême-droite et les reprend à son compte, une riposte unitaire anti-fasciste est plus que jamais d'actualité.
Le 16 septembre 2010.