Comme à la Guadeloupe et à la Martinique, un collectif de mobilisation contre le vie chère et pour une augmentation de 200 euros des bas revenus s'est mis en place à la Réunion le 10 février dernier : le COSPAR.
Il regroupe tous les principaux syndicats, des associations de chômeurs, des partis de gauche dont le NPA réunionnais.Après des manifestations de plusieurs dizaines de milliers de personnes, aujourd'hui, à Saint-Denis et à Sain-Pierre, le COSPAR lance un appel à la grève générale reconductible à partir du mardi 10 mars.
D'ici là, différentes initiatives sont prévues. A la Réunion, le chômage massif, les bas salaires, la vie chère, le déficit de logements sociaux frappent durement la population. En Guadeloupe, c'est la grève générale commencée le 20 janvier qui a permis de gagner les 200 euros pour les bas salaires et tout une série d'autres revendications consignés dans un mémorandum qui vient d'être signé. Pour obtenir une baisse de 20% des prix sur les produits de première nécessité, de 5 euros sur la bouteille de gaz, 200 euros pour les bas salaires et les bourses étudiantes, le contrôle des prix sur une liste de 500 articles, des logements sociaux en fonction des besoins, seule une grève générale reconductible permettra d'établir un rapport de force suffisant vis-à-vis d'un MEDEF qui ne veut rien lâcher de ses profits et d'un gouvernement qui laisse perdurer des situations de type colonial.
Le NPA soutient totalement la mobilisation engagée à la Réunion, comme il a soutenu la grève en Guadeloupe et à la Martinique.
Le 5 mars 2009.