Le gouvernement à plusieurs fers au feu pour mettre en place une politique de régression sociale. En plus de la réforme des retraites, du démantèlement organisé de l'hôpital public, la politique de destruction d'emplois publics continue.
Après les 100 000 suppressions de postes depuis 2007, 100 000 autres emplois de fonctionnaires devraient passer à la trappe entre 2011 et 2013.
La Révision Générale des Politiques Publiques (RGPP) sert de bélier pour détruire l'emploi public, tailler dans le vif des dépenses de fonctionnement et d'intervention, regrouper les services.
Le gel du salaire des fonctionnaires à compter de 2011, en fait la baisse des salaires si l'augmentation des cotisations sociales retraites est confirmée, participe également de cette politique d'austérité que le gouvernement refuse d'admettre, pensant sans doute que personne ne s'en apercevra.
Le gouvernement Fillon voudrait nous faire prendre cette politique pour de la modernisation. Ce qui est sûr c'est qu'elle rentre en cruelle contradiction, pour les salariés, avec les largesses financières dont ont bénéficié les banques et les entreprises.
En fait, le gouvernement applique les recommandations de la commission Attali qui « pour la libération de la croissance » recommande de cogner sur « les salaires, les subventions, les transferts sociaux, le fonctionnement ».
Pour le NPA , cette politique de régression sociale, de retour en arrière, doit être combattue, dans tous ses aspects, par une mobilisation d'ensemble et sur la durée par la totalité du mouvement syndical, des partis de gauche, des associations.
Les dates déjà arrêtées pour le mois de septembre, que ce soit le 7 ou le 29, doivent être l'occasion de mobilisations massives pour obliger le gouvernement à retirer son projet de loi sur les retraites, pour faire échec à la suppression massive de postes pévues dans la fonction punlique.
Le 1er juillet 2010.