Publié le Mercredi 25 février 2009 à 16h37.

Communiqué du NPA. Nicolas Sarkozy place ses pions.

La nomination de François Pérol, secrétaire général adjoint de l'Elysée, à la tête des Caisses d'Epargne-Banque populaire est une véritable leçon de choses sur la méthode autocratique employée pour placer un dévoué serviteur à un poste stratégique.

Exit la procédure normale puisqu'il est certain que la commission de déontologie n'a pas été saisi et n'a pu, contrairement aux assertions de Sarkozy, autoriser cette nomination. Black-out sur les piètres performances antérieures de Mr Pérol puisqu'il est quand même à la source de la création de la filiale Natixis dont la déroute financière a plombé les comptes des banques en question.Si la prise de participation de l'état se monte à 20% du capital, comme dans les opérations antérieures de renflouement des banques, cela ne se traduira pas par un droit de vote au sein du conseil d'administration.

La seule nouveauté consiste à imposer le parachutage d'un affidé du président. Cette politique n'a rien à voir avec la revendication du NPA qui, afin de sortir les banques des mains des spéculateurs, milite pour la nationalisation sans indemnité ni rachat de tous les organismes bancaires, leur réunification dans seul service public bancaire, dont les investissements, sous le contrôle des travailleurs et de la population, iront dans le sens de la satisfaction des besoins de la population.

Le 25 février 2009.