La calamiteuse fusion ANPE-ASSEDIC imposée par le gouvernement Sarkozy-Fillon couplée avec l'explosion du nombre de chômeurs produit des effets désagrégateurs et catastrophiques.
Ceux et celles qui payent l'addition c'est, à la fois, les demandeurs d'emplois et les salariés chargés de les accueillir et de traiter leurs dossiers. Sous-effectifs, surcharge de travail et absence de formation aux nouvelles tâches imposées par la fusion entrainent une dégradation des conditions de travail des salariés et d'accueil pour les chômeurs contraints d'en passer par une plate-forme téléphonique surbookée et déshumanisante.
Aucun suivi personnalisé des chômeurs n'est possible quand le nombre de dossiers suivis est, au moins, le triple de ce qui était prévu.
Cette « réforme » voulue par Sarkozy dégrade le service public de l'emploi, fragilise les chômeurs et complique leur relation avec un service public censé les aider à retrouver un travail.
En définitive, par cette « réforme », Sarkozy ouvre la porte de la privatisation et de la sous-traitance au privé des tâches liées à la recherche d'un emploi.
C'est pourquoi, le NPA soutient l'appel à la grève lancé par plusieurs syndicats de Pôle emploi et les revendications des grévistes.
Le 18 juin 2009.