Vendredi 22 janvier, à Lyon, le ministre Éric Besson, entouré d’un dispositif policier impressionnant, animait son « débat » sur l’identité nationale pour légitimer sa politique raciste de chasse aux sans-papiers. Au même moment, environ 500 personnes se rassemblaient devant la Préfecture du Rhône pour protester contre l’hypocrisie de ce pseudo-débat. Elles ont alors été victimes d’une agression physique de la part d’un groupe fasciste. Des blessés sont à déplorer, mais le plus révoltant, c’est que tout ceci s’est déroulé sous le regard impassible, voire complice, des «forces de l’ordre», pourtant en nombre conséquent sur les lieux. Si les antifascistes ont réussi à mettre en déroute les fachos, la connivence entre le gouvernement et les militants d’extrême droite semble évidente.