206 promesses au 10 janvier, un millier de maires hésitantEs, dont 300 pour lesquels on peut être raisonnablement optimistes, plus de 4 000 maires rencontréEs. Cela résume où nous en sommes dans le travail et ce qui reste à faire pour obtenir le droit de présenter la candidature de Philippe Poutou à la présidentielle.
En effet, ces chiffres résument l’ampleur du travail réalisé, avec maintenant plusieurs dizaines de camarades qui partent sur les routes chaque semaine, et en même temps le long chemin qui reste à parcourir. À cette heure, soyons honnêtes, nous n’avons pas la certitude que Philippe Poutou sera candidat. À huit semaines de la clôture, nous avons besoin d’un gros coup d’accélérateur collectif.
La situation n’est pas simple. L’épidémie rend difficile la construction de la dynamique militante, la confusion règne à gauche, avec notamment la participation de Taubira à la « primaire populaire », tandis qu’on fait face à la montée de l’extrême droite de Le Pen et Zemmour. Et, pendant ce temps, Roussel fait la guerre à Mélenchon en refusant que les élus PCF parrainent « un adversaire »… et à nous aussi par ricochet.
À nous de décrocher la Lune
De notre côté, nous allons tout faire pour être présents. Cela passe, avant tout, par la poursuite du travail auprès des maires. Voir et revoir le plus vite possible touTEs les hésitantEs, pour leur signifier que nous avons besoin au plus vite de leur parrainage. Se préparer à ce que la première semaine de février, nous soyons touTEs sur les routes, le plus de jours possibles, pour faire signer les formulaires officiels par les éluEs qui nous ont déjà promis et celles et ceux qui hésitent encore. Notre présence cette semaine-là sera un élément clé pour les semaines qui suivront.
Dans la plupart des départements où nous avons des équipes disponibles, nous constatons qu’il y a des parrainages, même si les choses sont beaucoup plus difficiles dans les départements traditionnellement les plus à droite.
C’est dans la poursuite de ce travail, en associant les sympathisantEs, les comités de soutien à la campagne qui se mettent en place petit à petit, que nous gagnerons le droit d’être présent.
Des démarches supplémentaires
Par ailleurs, nous avons écrit, mardi 11 janvier, aux conseillerEs départementaux et régionaux, aux députés et sénateurs, pour leur demander leur parrainage, puisqu’il n’y a pas de raison que nous ne sollicitions que les maires des petites communes !
C’est l’occasion de dénoncer, une fois de plus, ce système de parrainages, particulièrement antidémocratique, comme la fonction présidentielle. Et d’interpeller touTEs les éluEs, quel que soit leur bord et leur niveau de responsabilité.
La route est longue, mais le soleil est au bout du chemin
Enfin, il faut rappeler encore et toujours que, si la campagne parait ingrate à certains moments comme l’été dernier et depuis quelques semaines, à partir de février et pendant le mois de mars, des millions de personnes écouteront ce que nous avons à dire, des dizaines de milliers viendront nous écouter dans les meetings, et que cette audience se poursuivra pendant plusieurs années… On l’a constaté pour les meetings de novembre et décembre, on le constatera de nouveau d’ici une quinzaine de jours… à condition que nous décrochions les 500 signatures !