Ce lundi 10 mai, plus de 250 collègues de la RATP de différents dépôts et ateliers de maintenance ainsi que des soutiens (de la SNCF, de Transdev…) se sont retrouvés devant les locaux de la direction place Lachambeaudie à Paris pour soutenir Ahmed Berrahal, militant à la CGT du dépôt de Flandre.
Ahmed était convoqué pour un entretien disciplinaire. Les motifs trouvés par la direction ne sont que des prétextes : on lui reproche d’avoir harcelé un chef… dont il a dénoncé le harcèlement sexiste et sexuel ! Et la direction a annoncé sa volonté de le révoquer !
Répression politique
En quelques mois à peine c’est le deuxième militant élu d’un des syndicats majoritaires, la CGT, que la direction entend licencier. C’est une véritable déclaration de guerre de la part de la RATP. Et pour cause, cette répression est hautement politique et cible des militants actifs notamment pendant la grève de l’hiver 2019, que le patronat a toujours en travers de la gorge.
La direction compte donc se venger en attaquant les militantEs de terrain et en faisant taire celles et ceux qui contestent, alors même que les attaques sur les conditions de travail continuent de pleuvoir : vols de congés annuels, suppressions de postes, augmentation des cadences...
C’est donc avec la force du nombre et par l’action collective qu’on fera reculer la RATP : un quart des collègues du dépôt de Flandres étaient en grève en soutien à Ahmed ce lundi. C’est dans ce sens qu’il faut se mobiliser pour empêcher la révocation d’Ahmed et avancer nos -revendications de travailleurEs.