30 000 salariés en contrats aidés (droit privé) vont se retrouver à la porte en cette fin d'année scolaire après 2 ou 3 années passées dans les écoles sur des missions d'aide administrative à la direction d'école ou d'accompagnement d'élèves en situation de handicap.
A ce chiffre effarant s'ajoutent 1300 auxiliaires de vie scolaire (droit public) qui voient leur contrat se terminer d'ici décembre 2009 au bout de 6 ans de bons et loyaux services.
Pour tous, aucune perspective sinon d'aller pointer à Pôle-Emploi et rejoindre la masse des chômeurs qui subissent les conséquences de la crise de ces derniers mois. Sans état d'âme, le gouvernement et le ministère jettent ces personnels qui assurent pourtant des missions essentielles auprès des enseignants et des élèves, sans avoir assurer pour chacun d'eux leurs devoirs en terme de formation et d'accompagnement. Sans état d'âme, alors que les missions et les besoins perdurent d'une année sur l'autre mais qu'on préfère faire son marché parmi les personnels les plus précaires, dont on sait qu'il leur est difficile de se mobiliser pour faire respecter leurs droits ou se battre pour de véritables emplois.