La direction n’a pas apprécié la prise en main de la production par les salariés. Mardi 12 janvier, des huissiers ont signifié aux rebelles l’illégalité de leur action. Le lendemain, neufs salariés ont reçu des lettres les menaçant de licenciement s’ils continuaient à détourner les téléviseurs vers un stockage illégal. Jeudi, le préfet s’est engagé à intervenir pour que la direction revoie le plan de sauvegarde de l’emploi (PSE). Vendredi matin, les salariés ont décidé de suspendre leur contrôle de la production pour ne pas mettre en danger les neufs salariés menacés. La direction espère terminer fin janvier son sale boulot en liquidant le site de Dreux sans se soucier du sort des salariés. Ceux-ci ont fait la démonstration qu’ils pouvaient produire sans patron. Il faut obtenir l’annulation du PSE.
La détermination des Philips reste grande. Il faut faire connaître leur combat et les soutenir financièrement (dons à l’ordre du Syndicat CGT Philips, 1, rue de Réveillon, 28100 Dreux).