Jeudi 20 décembre, « fête de la victoire » à Alizay. 300 personnes accueillies par les rythmes endiablés d’un jazz band. L’heure de la fraternité et du plaisir de savourer le succès, dans l’unité du combat de ces trois dernières années (voir notamment l'article dans le Tout est à nous ! n°174).Dans cette commune où l’enracinement du PCF est profond, l’événement d’un meeting unitaire... Notre camarade Thierry Philippot, au nom de l’intersyndicale, est revenu sur l’histoire de la lutte, rappelé qu’il faudra de toute façon continuer. Puis le maire et conseiller général PCF Gaëtan Levitre a souligné l’importance du collectif unitaire. Ensuite Christine Poupin, pour qui M-real, c’est à la fois une capacité à maintenir le cap de l’interdiction des licenciements « chez M-real comme ailleurs », et l’utilisation de « tous les moyens nécessaires, comme disait le révolutionnaire noir américain Malcom X ». Elle a conclu sur la nécessité de construire un large front d’opposition à ce gouvernement. Le maire PS de Pont-de-l’Arche, Richard Jacquet, a éprouvé la nécessité « d’émettre quelques réserves à l’intervention de l’oratrice précédente », mais a appelé de ses vœux l’adoption rapide de la loi dite « M-real-Arcelor », promise depuis l’an dernier. Yvon Scornet, des Petroplus, a fait le point sur leur lutte et émis le souhait qu’elle dure moins de trois ans, « car moi, au bout de 14 mois, je suis rincé ! ». Nathalie Verdeil, secrétaire de l’UD CGT 27, a salué cette lutte qui prouve la nécessité de syndicats forts et démocratiques.Enfin Jacky Hénin, député européen PCF, a traité Ayrault de « menteur » à propos d’Arcelor et s’est taillé un succès mérité en filant la comparaison de la lutte des M-real avec un combat de boxe.Après près de deux heures de meeting, l’heure fut enfin pleinement à la fête autour d’un apéro dînatoire. Un grand moment.Correspondant