Depuis un certain temps déjà, les salariés et employés se mobilisent et les luttes se multiplient. Ces luttes, diverses et variées quant à leurs modalités, sont révélatrices de la volonté du monde du travail de ne pas se laisser faire.
Que ce soit en Franche-Comté, avec la grève chez Wincanton à Tavaux, à la Buanderie à Besançon, les débrayages chez PSA à Montbéliard-Sochaux, chez Jacob Delafon à Damparis, la volonté d’en découdre des sapeurs-pompiers du SDIS du Doubs, les rassemblements devant le Medef à Belfort, les chauffeurs de bus de Montbéliard ; que ce soit ailleurs en France chez Pier Import, chez Heuliez, chez Ikéa, chez Philips à Dreux, dans l’Education nationale en région parisienne, il y a bien un potentiel qui peut permettre la réunion de ces luttes, à l’exemple du mouvement de grève dans les raffineries Total.
Ces luttes surviennent d'autant plus que les banques et des grandes entreprises annoncent de solides bénéfices, comme Total avec 7 milliards, Sanofi-Aventis 8 milliards ou la BNP avec 6 milliards (dont 500 millions distribués à 4000 traders, « dispositions conformes aux règles du G20 » d’après l’entreprise). Même lorsque les bénéfices sont moins volumineux comme chez la Société Générale (678 millions), les actionnaires voient leurs dividendes partout orientés à la hausse (d’après le journal « La Tribune »).
Après leur sauvetage par nos impôts et tandis qu'on explique aux salariés qu'ils vont être licenciés pour les uns et que, pour les autres, ce n’est pas la peine de demander des hausses de salaires, c'est franchement scandaleux.
Le NPA de Franche-Comté appelle à la solidarité avec les salariés en lutte et à la coordination de celles-ci afin d’arriver à un « tous ensemble » pour partager les richesses et étendre nos droits.